2014.08.13 Isola
di San Pietro, Sardegna- Mallorca, Baléares
36 heures pour 243 milles, presque tout à la voile. Départ le 13 août , 18.30 de San
Pietro et arrivée à Portopetro le 15.8 à 11.30. Nous assurons les
quarts, Eugénie et Alex nous soutiennent. Mer agitée, un bel exemple de mer
croisée que nous avons souvent rencontré en Méditerranée.
Nos tomo 36 horas para 243 Millas. Salimos el miércoles 13 de Agosto a las 18:30 y llegamos al Club Náutico de Portopetro el 14 a las 11:30. Dos noches de navegación y casi todo a la vela.
Los cuartos fueron hechos por nosotros dos con la compañía de Alex y Eugenia. El mar estaba agitado y navegábamos con diferentes vientos... el velero se movió considerablemente. Un buen ejemplo de lo que puede ser la navegación en el mediterráneo con mar cruzado o vientos contrarios a las olas.
2014.08.15 Portopetro 39°21.619 N 3°12.619E
Nous avions fait escale à Portopetro avec un voilier loué, il y a
quelques années, accompagnés par… Eugénie et Alex! Le port, petit et bondé,
n’offre pas de place, nous passons deux nuits houleuses à une bouée mise à
disposition par le Club nautique. Nous nous rendons en bus à l’intérieur de l’île, à la recherche d’un
modem pour notre wifi. Après avoir fait le tour de tous les magasins de
téléphonie de deux villes, nous apprenons qu’en Espagne il est impossible de
faire un abonnement wifi si on n’est pas résident…
2014.08.17 Sta. Ponsa 39°30.847 N 002°28.131 E
Toute la côte est chargée de
constructions et de plages remplies de vacanciers. Le mouillage de Santa Ponsa
aussi n’est pas des meilleurs, très rouleur.
2014.08.18 Ibiza(Ensenada de la Canal- Salinas)38°50.348 N 001°23.044 E
72 milles entre Santa Ponsa à Majorque
et l’Ensenada de La Canal sur Ibiza. Grosse houle de travers, désagréable. Nous
laissons de côté le port d’Ibiza, bourré et très cher à cette période. Les restaurants
et les marinas sont pleins : vraiment, cette période est à déconseiller
aux Baléares ! Notre première intention était de mouiller à côté d’Ibiza,
dans la baie de Talamanca. Une houle de 1 m y entre ! Nous changeons nos
plans et trouvons un mouillage correct derrière le chapelet d’îlots qui se
trouvent entre Ibiza et Formentera, à l’Ensenada del Canal.
Cette partie de la route a été bien
compliquée. Nous sommes arrivés à la fin de la journée, avec une houle de 1.50
m et des dizaines de bateaux de toutes tailles, essentiellement à moteur, qui
quittaient les mouillages abrités entre Ibiza et Formentera pour rentrer au
port d’Ibiza. On se croirait sur une autoroute à contresens ! De plus, la
zone est truffée de rochers dangereux et nous sommes fatigués. Nos quatre yeux
ne sont pas de trop pour évaluer la situation et choisir le bon passage,
zigzaguant entre les autres bateaux.
Nous arrivons enfin dans la baie, bien
occupée, d’autant plus qu’elle est située devant la plus belle plage d’Ibiza. Le
lendemain une dame, garde de l’aire marine protégée qui pratiquement entoure
Ibiza nous prie de déménager, étant arrivés presque la nuit nous n’avons pas vu
que nous posions notre ancre sur un tapis de Posidonie. Elle nous guide sur un
spot de sable où ne reposons notre Delta. Nous apprécions que ces réserves ne soient
pas uniquement une planification sur le papier mais qu’un contrôle très
didactique soit aussi fait.
Eugénie et Alex repartent le 19, nous
le débarquons sur la plage avec le dinghy. Nous avons passé de très bons
moments avec eux, malgré les étapes longues et musclées.
Nos amis Eugenia y Alex Dubi |
La Península Ibérica
Nous renonçons à une visite exhaustive
des côtes espagnoles pour différentes raisons. Premièrement nous connaissons
déjà assez bien cette côte du sud de l’Espagne. De plus en plein été les villes
sont bondées de touristes et pour finir il nous faut avancer pour atteindre
Gibraltar et nous garantir une bonne fenêtre météo, afin d’âtre à Lanzarote le
16 septembre, quand Christine et Jacques nous rejoindrons pour nous accompagner
jusqu’à Tenerife.
Une anecdote: nous passons de la
longitude Est à la longitude Ouest au point 38°00'.99N /000°00'.00
2014.08.20 Ibiza - Cartagena 37°35'.778 N 000°58'.709 W
Pour couvrir 141 milles nous mettons
23h05, avec une mer relativement calme, en partie à la voile en partie au
moteur. Nous arrivons à Cartagena, ce n’est pas la Cartagena de India de Maria
del Pilar, une ville que nous adorons, mais c’est une belle ville.
La ville est au fond d’une profonde
baie entourée de montagnes et défendues par des fortifications. Les
Carthaginois l’occupèrent en 223 a.C. puis ce furent les Romains qui la
rendirent prospère. Les Arabes lui préférèrent Almeria, ce qui fit que beaucoup
de Chrétiens se déplacèrent à Cartagena.
Le port est immense et la ville a un
charme indiscutable, même si au premier coup d’œil cela ne paraît pas.
Ici,
et ce sera le cas sur toute la côte andalouse, il n’y a pas beaucoup de
bateaux, les marinas ont beaucoup de place et les prix sont bas.
2014.08.23 Garrucha 37°11'.106 N 001°49'.016 W
Nous n’avions jamais entendu parler de
cette petite ville, mais le port est très agréable. La ville est renommée pour
ses mariscos, en particulier les gambas de Garrucha, un délice.
Galeon |
2014.08.24 Aguadulce 36°48'.858 N 002°33'.700 W
C’est la marina vers laquelle la
plupart des bateaux qui veulent aller à Almeria sont adressés. Le port a de
très bonnes installations. Avant d’entrer il faut s’amarrer au ponton
d’accueil, au pied d’une tour de contrôle impressionnant et remplir les
formalités. Ce n’est qu’après qu’une place est assignée.
2014.08.25-27Gibraltar- La Línea de Concepción 36°09.471 N 005°21.41 W
Nous décidons de naviguer la nuit afin
de profiter d’une accalmie des vents d’ouest qui soufflent dans notre nez. Le
long de la côte andalouse on voit toutes sortes de constructions, rares sont
celles qui s’intègrent au paysage. Un immense hôtel qui a commencé sa
construction de manière illégale a jugé bon faire mettre sur les bâches de
chantier que l’hôtel est légal… le même phénomène dans toute la Méditerranée.
Pour quelques semaines de haute saison, des quartiers entiers sont construits,
des côtes bétonnées.
Nuit tranquille, quarts sans histoires
jusqu’à l’approche de Gibraltar. Émotion de voir de loin le fameux Rocher. Une
quantité de cargos et vraquiers mouillent autour de la Pointe de l’Europe, en attendant
leur tour d’entrer au port. On sent que nous ne sommes plus vraiment en
Méditerranée : courants et marée sont bien là.
Pour beaucoup de navigateurs, le tour
du monde commence ici, à Gibraltar, à la sortie de la Méditerranée. Nous avons
une autre vision : la Méditerranée que nous venons de parcourir fait
partie intégrante d’un tour du monde. Comment assimiler le berceau de nos
cultures à une simple promenade d’île en île ? Culture, histoire,
gastronomie, diversité des langues vont certainement nous manquer.
Nous avons décidé de nous arrêter à la
marina Alcaidesa, à La Linea de Conception, pour la qualité des infrastructures
et les prix imbattables. Ses 14 km de plages sont baignées par la Méditerranée
et l’Atlantique. Cette escale a l’avantage d’être à quelques pas de Gibraltar,
ce morceau d’Angleterre transporté au sud de l’Espagne.
La nourriture y est délicieusement
andalouse : poissons, mariscos, tapas. Bonheur de passer une partie de la
nuit devant des assiettes de tapas et de montaditos avec un bon vin…
A los trabajadores Españoles en Gibraltar |
On passe la frontière Espagne-Gibraltar
à pied et on découvre un autre monde! On passe de l’espagnol à l’anglais, des
tapas au fish and chips. La ville de Gibraltar est très animée et se situe au
pied du célèbre Rocher de 426 m. On entre avec son passeport à 10 mn à pied de
notre marina. Du jamais vu, il faut traverser, piétons comme véhicules, la
piste de l’aéroport pour atteindre la ville ! Quand un avion va décoller,
des barrières se baissent et tout le monde attend. Des panneaux indiquent même de ne pas laisser
tomber des déchets, qui pourraient compromettre la sécurité du décollage….
Cruzando la pista del aeropuerto de Gibraltar |
Une fois à Gibraltar, la Main Street
nous accueille avec ses magasins hors taxes, cigarettes, alcool, bijoux, électronique.
Nous comparons les prix,
un objectif Nikkor vaut la moitié qu’en Suisse. Des milliers de
touristes arrivent chaque jour transportés par les paquebots de croisière.
Pourquoi Gibraltar est anglaise?
Pendant la guerre de succession en Espagne en 1704, une troupe
anglo-hollandaise prend possession du Rocher au nom de la reine Anne
d’Angleterre. Cette possession a par la suite été ratifiée. Pendant la dernière
guerre, Gibraltar a servi de base navale. Le nombre impressionnant d’épaves
autour du site en témoigne.
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